Sucrier Digoin Sarreguemines avec anses oreilles au décor de fleurs iris, modèle 9225 en faïence et de couleur blanc cassé, beige .
Un peu d’histoire:
Paul Utzschneider et Paul de Geiger, véritables hommes-orchestre, ont propulsé la petite ville au tout premier rang de l’industrie faïencière: dès le 19ème siècle, Sarreguemines propose dans le monde entier une vaste collection de faïences L’activité débute en 1790. Nicolas-Henri Jacobi et deux autres associés installent la première manufacture.
Paul Utzschneider, jeune Bavarois dynamique reprend la manufacture en 1800. Napoléon Ier devient un de ses meilleurs clients.
En 1836, Utzschneider confie la direction de la manufacture à son gendre, Alexandre de Geiger. Ce dernier fait édifier de nouvelles constructions. En 1838, Alexandre de Geiger s’était rapproché de Villeroy & Boch. Cet accord a contribué à la croissance de l’activité.
Paul de Geiger meurt en 1913, année où Utzschneider & Cie est scindée en deux sociétés, l’une gérant l’établissement de Sarreguemines, l’autre les usines françaises (Digoin et Vitry-le-François).
En 1919, après la première guerre mondiale, l’unité se reconstitue sous le nom de Sarreguemines-Digoin-Vitry-le-François et est administrée par la famille Cazal. Durant la Seconde Guerre mondiale, la faïencerie fut mise sous séquestre et sa gestion confiée de 1942 à 1945 à Villeroy & Boch.
En 1978, suite à une OPA, la manufacture est rachetée par le groupe Lunéville-Badonviller-St-Clément. C’est le tournant décisif de l’histoire de la faïence à Sarreguemines : la fabrication de vaisselle est abandonnée en 1979.
Le 9 janvier 2007, le tribunal ordonne la liquidation et la fin de l’activité au 1er février 2007. La faïencerie de Sarreguemines n’existe plus. Lunéville-St Clément continue à produire certains modèles qui en avaient fait la renommée.
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